Week end à Bruxelles entre Ikéa et Marcollini

Que fait une passionnée de chocolat à Bruxelles? Du lèche vitrine bien sur (histoire de se mettre en bouche) mais surtout des dégustations tout azimut…

Circuit touristique de la grand place…
Je me laisse tenter par la gaufre nappée de crème fraîche et de fraises et ingurgite en quelques minutes ma dose annuelle de sucre et de gras. Mais je ne m’arrête pas dans ma lancée, il fait beau et tout le monde autour de moi est lancé dans des tests dégustations plus ou moins appréciés… alors je me laisse tenter par une brochette de fraises nappée du chocolat dégoulinant d’une fontaine. Je la prends chez un chocolatier très connu, symbole du chocolat belge (on le connaît tous, non pas celui dont la photo de la vitrine se trouve ci-dessous !) espérant ainsi bénéficier de la qualité se rattachant à son nom. Mais là, déception, le chocolat qui semblait si savoureux, s’avère très décevant ! Attrape touriste…

Circuit plus exclusif…
Je m’éloigne vers les beaux quartiers et laisse mon nez me diriger… jusqu’à Marcollini.

Le lendemain, l’ami qui m’a invité à redécouvrir Bruxelles m’emmène direct chez Marcollini… une référence donc… et là, on teste (le croiriez vous, seule, j’avais résisté à la tentation… pourtant bien présente, minante, rongeante…). Il faut reconnaître que le chocolat est à la hauteur de sa réputation : des arômes exquis, des chocolats peu sucrés et pourtant si bons. Tout est ici orchestré à la façon d’une maison de haute couture avec ses nouvelles collections ou d’une joaillerie, chaque chocolat étant vendu dans un emballage-écrin. Atmosphère feutrée pour connaisseurs; ici, on ne mange pas de chocolat, on déguste des grands crus dont la seule évocation fait saliver (criollo, trinitario, forastero…).

Un peu plus loin, la pâtisserie, même mise en scène...



Bien entendu je ne suis pas rentrée, trop peur que la patisserie vivante ne m'interpelle!

Et si vous cherchez un glacier, toujours de l’avis des connaisseurs locaux, le meilleur de Bruxelles est Zizi (si si ça ne s’invente pas). J’y ai pour ma part goûté le meilleur parfum Pistache de ma bien courte existence !

Alors vous vous demandez sûrement ce qu’Ikéa est venu faire dans ce week end ? A priori, rien… sauf que mon ami m’attendait de pied ferme pour résoudre le casse tête constitué par l’assemblage de n’importe quel produit en kit. Que les filles qu’on invite en week end pour assembler des meubles Ikea me laissent un petit commentaire, je me sentirais moins seule !